Philippe Guillou

Nom du projet Création d'un verger solidaire et participatif
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Retour d'expérience

Comment as-tu connu l’existence du dispositif Campus Innovant et Durable (CID) ?

J’ai découvert son existence en répondant à un appel d’offre de la Fondation UBO. Sans le savoir, dans mon programme lors de l’élection à la direction du pôle de Quimper, je voulais le transformer en campus innovant, durable et numérique.

Quel projet portes-tu ? Peux-tu stp me le décrire en quelques mots (contexte, enjeux, objectifs) ?

Je suis porteur du projet Verger solidaire.
Le Pôle de Quimper dispose de plusieurs espaces verts, certains plantés de grands arbres aux entrées, d’autres d’arbres plus modestes, en partie mourants voire déjà morts, à proximité du parking. Nous souhaitons créer en complément et en remplacement un verger solidaire, à destination des étudiants et personnels, composé essentiellement d’arbres fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers…) si possible avec des variétés locales ou anciennes pour allier un aspect conservatoire et de diffusion de ces variétés.
Le projet pourrait intégrer l’offre de formation en UE transversale. L’entretien et la taille des fruitiers pourraient donner lieu à des ateliers ouverts au public. Quant aux récoltes, elles seraient prioritairement destinées aux étudiants et au personnel. Mais elles pourraient aussi « alimenter » en fruits frais l’épicerie solidaire.
La mise en place de ce projet nous permettra également d’installer des arbustes floraux pour attirer les insectes butineurs et pollinisateurs, des hôtels à insectes et des nichoirs dans les grands arbres déjà présents. Enfin, une nouvelle politique d’entretien de ces espaces verts doit être pensée en lien avec le projet du verger solidaire (tonte réduite, prairie fleurie, compostage…).
Le verger solitaire est une porte d’entrée, une étape vers le CID

Comment et pourquoi est né ce projet ?

Il fait sens avec mon programme et s’inscrit dans une démarche d’ouverture du pôle sur le monde extérieur, les nouveaux enjeux, une nouvelle façon de penser l’éducation et il répond(ait) à l’existence d’une épicerie solidaire éphémère, au jardin pédagogique de l’Inspé et à la tentative de potager étudiant.
Enfin, il permettait de réorganiser les espaces verts en intégrant de nouvelles couleurs !

Combien de personnes êtes-vous dans le projet ? et quel est le profil des équipiers ?

Le nombre de personnes n’est pas figé. Il fluctue selon les opérations que nous menons car tout le monde peut participer selon son temps, ses envies…
Pour la première phase à l’Open Factory, nous étions 3. Pour la phase expérimentale, nous étions 6 (une administrative, le jardinier de l’Inspé, le technicien vidéo)
Pour la phase déploiement, je ne sais pas combien nous serons car nous découpons en atelier le projet. 2 ateliers sont en préparation dont 1 sur la communication qui a déjà un nouveau membre et 1 atelier sur la sélection des espèces que nous souhaitons planter.

Qu'attendais-tu du CID en participant ?

Au départ, c’était de la curiosité ; je ne regrette pas d’avoir été curieux car ce fut plus qu’une belle découverte !

Que t'a finalement apporté le CID ?

Un autre regard sur mon projet, une dynamique qui impacte mon quotidien positivement puisque mes tâches sont très diverses et prenantes. Le CID est une respiration et respirer est indispensable à la vie !

Pourrais-tu stp me partager en quelques mots ton retour d'expérience au marathon créatif "Makeathon" ?

Une expérience décoiffante qui permet de « sortir « de son projet pour mieux l’appréhender dans sa globalité. Des rencontres. Une méthode d’approche originale qui peut aussi être appliquée dans certains cours ou dans ses projets personnels.

Tu as aussi participé au Makeathon européen organisé en Croatie, dans le cadre de Sea Eu. Peux-tu me stp me partager en quelques mots ce voyage et ce que cela t'a apporté ?

La découverte d’une équipe chaleureuse et très pertinente dans ses réflexions et très professionnelle tout en étant à l’écoute et joyeuse. La rencontre de deux autres porteurs de projets très investis.
Les collègues croates nous ont très très bien accueillis. Ils étaient à l’écoute.

Aujourd'hui, où en êtes-vous dans le projet ?

Nous allons vers la phase de déploiement prévue pour novembre 2022 avec un appel aux volontaires pour une journée de plantation. Peut-être 2 : l’une pour préparer les plantations et l’autre pour planter.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Mise en place de différents ateliers : communication, sélection des espèces, parrainage, valorisation (cycle de conférences et animations culturelles), finance…

À moyen-long terme, quels seraient tes vœux pour ton projet ?

Que nous puissions cueillir des fruits dans le verger ! Mais plus globalement que le campus quimpérois soit labellisé CID. Le verger solidaire n’est que le point de départ d’un plus vaste projet.

Recommanderais-tu aux étudiants et personnels de l'université de participer à la prochaine édition du CID ? Et pourquoi ?

Oui , sans la moindre hésitation car même si le projet n’aboutit pas, la méthodologie appliquée est reportable sur la pratique quotidienne qu’elle soit professionnelle ou personnelle